DELTA-OR Admin
Nombre de messages : 72 Age : 71 Localisation : Provins Date d'inscription : 23/01/2009
| Sujet: Poèmes mes amis et amies du 14-05-2010 bisous Ven 14 Mai - 22:31 | |
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Perdu dans les entrailles de ma destinée... Je n’avais pour ainsi dire jamais été si loin, au-delà de moi-même, je n’y croyais même pas … combien de fois en si peu de temps je me suis retourné ou ai je juste pensé à votre présence, vos pas dans les escaliers, le son de vos voix, de vos pleurs même des fois …et des rires, vos rires, nos rires pour un rien comme des gamins… « quel bonheur pour un rien »…tout cela dans ma tête résonne là… tout cela dans votre silence…
J’avais appris à le gérer pourtant. Je savais à quel point cela aurait été important dans ce moment là…dans ce trop grand manque de présence, seul la fumée des cigarettes m’apaisait quand je la regardai s’échapper avec toutes mes mauvaises pensées, seul le whisky sec calmait un temps cette douleur en raclant ma gorge pour faire redescendre cette boule qui m’asphyxiait , seul l’écriture et l’amour avec lequel j’essayai de la distiller, pour offrir le bonheur que je n’avais pas, m’offrait encore quelque chose, un espoir, une sensation que j’avais encore quelque chose à dire, à partager...
Combien d’écorchures j’ai du panser en regardant le malheur des autres et en me résignant à me dire que cela pouvait être bien pire ailleurs. Combien de bouffée de chaleur poussées par ces sanglot qui montaient j’ai du retenir pour ne pas que vous ressentiez ma douleur et combien de fois j’ai du même essayer de les faire exploser en vain, après avoir raccroché ce putain de téléphone, seul, seul moyen qui me rapprochait de vous.
Mais là, le vide…
Plus rien ne voulait venir, plus rien ne me touchait et bordel combien de personnes m’offraient de l’amour et du bonheur…tant voulaient remplir cette partie qui me restait à moi, un dixième de mon âme, le reste étant avec vous, près de vous, loin si loin de moi à cet instant…les mots, vos mots ont souvent comblé cette absence, souvent, trop souvent mais jamais quand elle était trop longue…
Comme là…
Là où ma pensée est usée de tous ces kilomètres parcourus, des heures, des semaines et des mois, nuits et jours à errer l’âme à nue, ensanglantée par tant de souffrance d’un sommeil en éveil, raccrochée quelques fois à un sourire que l’on m’offrait, un amour qui peut être se dessinait, mais disparaissait en moi par manque de place…
Seul, las, envahi par cette responsabilité pesante que je n’avais pas le droit de vous offrir cela, que moi seul avait le droit d’en souffrir … Alors que faire étant persuadé avoir pris la bonne décision, juste se dire que cela ira mieux demain…Mais voila je ne vois plus de demain comme ça…tenir et tenir encore jusqu’à la prochaine fois…la qu’elle je ne la vois même pas… J’ai sentis la fracture, le point de rupture venir bien des fois, ma plume était mon pistolet à encre, ma bouée de sauvetage en vers de chine, ma thérapie calligraphique, mon oxygène qui glissait sur le carbone et me revenait en pleine face pour m‘irradier, m’envahir me submerger, m’apaiser et me contrôler... C’était ma dope que je m’injectais en transmission de pensées, mon resto du cœur à moi qui m’avait sortit de la rue, m’évitant la mort rapide noyée dans cette foule alors qu’elle devient lente, agonisant dans ce silence..
Un silence de vie que j’ai du cacher bien des fois en le recouvrant par un autre… Mais làJuste une larme... Je suis allé là bas où le soleil s’épanche comme se pose un guerrier pour soulager ses peines, sur cette immensité où danse l’écume blanche, sous le souffle du vent et le chant des sirènes.
Alors bien à genoux faisant face à la mer, de mon âme je l’implore de reprendre mon corps, là où mes yeux fermés cachent sous mes paupières, une larme d’où gisent à jamais mes remords.
Les points serrés de rage et tendus vers le ciel je laisse retomber tout doucement la grève et tel un sablier d’où s’échappe le fiel, ma douleur s’écoule dans ces instants de trêve.
Le temps qui d’habitude lui vient me trépasser en faisant des secondes d’interminables heures et des jours lancinants qui deviennent des années, n’est ici que de « l’arme » qui transperce mon cœur.
Alors bien à genoux faisant face à la mer, je l’implore de prendre si elle le veut ma vie, pour que coule de mes yeux qui cachent sous mes paupières, juste une larme d’amour de mon âme meurtrie..."id'aime"...Tu étais là pensive tout près de la fenêtre regardant au dehors le jour qui s’éveillait. Ce rayon de soleil qui parcourait ton être Faisant de moi l’homme fort, un ange à tes cotés.
J’ai effleuré ta joue d’une pensée si douce que j’ai cru y voir naître un subtil frisson, quand je t’imaginais étendue sur la mousse, t’apaisant de ma voix comme celle d’un pinson.
Parcourant lentement tes pupilles scintillantes, Je m’y suis vu rivière sur le fond de tes yeux, l’eau calme qui s’écoulait entre les amarantes, reflétant le bonheur de nos cœurs amoureux .
Puis la brise s’est levée soulevant tes cheveux, quand mes lèvres tendrement ont effleuré ton cou, en murmure de ma voix, cet écho merveilleux, quand tu m’as répondu, « A rien, à tout, à toi, à nous... |
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MichèleM
Nombre de messages : 988 Age : 77 Localisation : belgique hainaut Date d'inscription : 22/02/2009
| Sujet: Très beau poème joaquim Merci Mer 19 Mai - 1:56 | |
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