L'ivoire de ses mains Exclu de toute blessure, Pour elle est sa parure. La rondeur de ses seins Lui donne fière allure. Elle traverse la tempête Et caresse la brise, Car dans les grandes fêtes Fait figure de Marquise.
La voici comme vous l'aimez! Telle une Vénus que l'on aurait Sculptée à vos mesures. La voici blanche, immaculée. Des traits de son visage Au charme de ses yeux Même le plus sage en tombe amoureux. Sa bouche de vermeille semble vous appeler, En vous elle réveille fantasme plus secret. La voici qui vous hante De son chaste sourire, Vous voici maintenant Tout tremblant de désir. Mais de vous , elle attend bien plus que des baisers, De lui glisser l'alliance au doigt Vous serez obligé !
Ce bijou ne sera qu'une avance, Songez! de combien sera la dépense Si aussi grand est son besoin Que ne l'est sa beauté