HAZIEL_1 Admin
Nombre de messages : 521 Age : 71 Localisation : NANGIS Date d'inscription : 28/02/2009
| Sujet: Poèmes du 11-01-2010 bisous Mar 12 Jan - 0:00 | |
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La joie a le temps... Le temps d'avoir 365 fois le temps de batir son roman!.. La joie a le temps, Car c'est au premier temps de ta joie, mon amie, Que spontanéement tu souris,je m'avance et que je t'aperçois...
La joie c'est un hymne,un cri,une paume ouverte ou tendue, Lorsqu'y a d'la joie dans le ciel par dessus les toits... Lorsqu'y a d'la joie et qui me permet de t'écrire Ce poème... Sans paroles ni musique... Mais toujours avec joie...
Car c'est la joie qui,battant la mesure,te permet toutes les danses... Tous les éclats de ta jeunesse... Mais aussi celle d'etre ensemble, celle d'etre deux,d'etre des milliers... Mais il faut etre marin car la joie est un port lointain...Ou l'on peut enfin s'entendre rire et s'entendre chanter..Villanelle Rozette, pour un peu d'absenceVotre cœur vous avez changé,Et moi, sachant cette inconstance,Le mien autre part j'ay rangé:Jamais plus, beauté si légèreSur moi tant de pouvoir n'aura:Nous verrons, volage bergère,Qui premier s'en repentira. Tandis qu'en pleurs je me consume,Maudissant cet éloignement,Vous, qui n'aimez que par costume,Caressiez un nouvel amant.Jamais légère girouetteAu vent si tôt ne se vira:Nous verrons, bergère Rozette,Qui premier s'en repentira. Où sont tant de promesses saintes,Tant de pleurs versez en partant?Est-il vraie que ces tristes plaintesSortissent d'un cœur inconstant?Dieu! Que vous estes mensongère!Maudit soit qui plus vous croira!Nous verrons, volage bergère,Qui premier s'en repentira. Celui qui a gagné ma placeNe vous peut aimer tant que moi,Et celle que j'aime vous passeDe beauté, d'amour et de foie.Gardez bien votre amitié neuve,La mienne plus ne verra,Et puis, nous verrons à l'épreuveQui premier s'en repentira. L'extase
La nuit était venue, la lune émergeait de l'horizon, étalant sur le pavé bleu du ciel sa robe couleur soufre. J'étais assis près de ma bien-aimée, oh ! bien près ! Je serrais ses mains, j'aspirais la tiède senteur de son cou, le souffle enivrant de sa bouche, je me serrais contre son épaule, j'avais envie de pleurer ; l'extase me tenait palpitant, éperdu, mon âme volait à tire d'aile sur la mer de l'infini.
Tout à coup elle se leva, dégagea sa main, disparut dans la charmoie, et j'entendis comme un crépitement de pluie dans la feuillée.
Le rêve délicieux s'évanouit... ; je retombais sur la terre, sur l'ignoble terre. O mon Dieu ! c'était donc vrai, elle, la divine aimée, elle était, comme les autres, l'esclave de vulgaires besoins !
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MichèleM
Nombre de messages : 988 Age : 77 Localisation : belgique hainaut Date d'inscription : 22/02/2009
| Sujet: Re: Poèmes du 11-01-2010 bisous Jeu 14 Jan - 2:45 | |
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